Poésie

Les Matins qui fument 08.04.13

Madrid, Lundi 8 avril 2013, 11 :38

Matin les yeux embués.
Quelques secondes de répit
Et puis…

Le cœur a sauté dans sa cage,
Il a agité sa main,
Et des deux pieds
S’est lancé contre mon ventre.

Ca y est, ma respiration s’accélère,
Mes muscles se tendent,
On attend le mystère,
On flaire la douceur du danger.

Rien à faire pour faire cesser le tintamarre de l’être.

Les trombones ont pris le pouvoir sur les trompettes,
Les fifres vrillent mes intestins,
On attend le festin,
Dans un emportement affamé,
Dans l’inquiétude du bonheur attendu.

Se réveiller amoureuse et seule,
Le souffle court,
Juste à la pensée de l’amour.