Poésie

Les Matins qui fument 03.04.13

Madrid, Mercredi 3 avril 2013, 14 :36

Un jour, je retrouverai la nuit.
La nuit qui répare et qui adoucit.
La nuit qui prend dans ses bras et qui berce.

Pour l’instant, je vole au-dessus d’elle.
Je la surplombe pour qu’elle ne referme pas mes ailes.

Je joue avec les courants,
Je m’enivre,
Je perds la tête.
Je reviens en courant.

Je cours dans les rues qui s’entrouvrent,
Je me perds en riant,
Je me retrouve devant le néant,
Je me reperds le plus souvent.

Je ne me repère plus.
Je ne cherche même plus de repère.
Les phares de pacotille se sont éteints.
L’amitié brille dans l’obscurité.

Partout où elle sera, j’irai.