Poésie

Les Matins qui fument 22.03.13

Valencia, Vendredi 22 mars 2013, 17 :45

Le matin m’a pleuré
Comme j’ai pleuré ma nuit.

Retrouvailles du thé qui remplace le café.

Réchauffons ces pieds qui frissonnent,
Secouons le sang qui s’abandonne.

Je n’aime que les matins que je vis au creux de ta main.

Je n’aime que les soirées qui m’appellent de leur jeunesse sans fin.

La sieste m’ennuie comme la pluie.

La vie m’appelle et se rebelle.